mercredi 23 septembre 2009

L'avenir de la Poste doit passer par une votation citoyenne



La mobilisation était forte, ce mardi 22 septembre, place du Capitole, pour la grande manifestation unitaire contre la privatisation de la poste et le maintien et le développement du service public, à l’appel de la CGT, de la CFDT, de Force Ouvrière et de Sud…

Auprès des syndicats s’étaient regroupés les partis de gauche et les représentants des collectivités territoriales : Martin Malvy Président du Conseil Régional, Pierre Izard Président du Conseil Général et François Briançon Adjoint au Maire de Toulouse, représentant Pierre Cohen. De très nombreux élus municipaux du groupe Socialiste Radical et Républicain étaient également présent lors de cette manifestation.

Nicolas Tissot Adjoint au Maire de Toulouse s’adressait aux postiers mais aussi aux usagers, l’élu toulousain évoquait les effets néfastes d’une privatisation qui ne veut pas dire son nom : « Votre mouvement c’est aussi le notre et je vous apporte le soutien plein et entier de nos trois collectivités… Nous sommes très inquiets, ne serait ce que par rapport au précédent de France Télécom dans ce domaine. Depuis déjà plusieurs années, la Poste est attaquée par les gouvernements de droite successifs aux dépends de nos villages mais encore dans beaucoup de quartiers de nos villes.
Nous sommes attachés à ce lien très fort, à ce lien nécessaire dans les zones rurales et urbaines et resterons très vigilants face au coup d’arrêt complet du service postal, programmé par le gouvernement…
»

L’élu toulousain souhaitait enfin le succès de la votation citoyenne organisée le 3 octobre, contre la privatisation de la Poste, pour un débat public et un référendum ; votation à laquelle s’est associée la ville de Toulouse, invitant les citoyens et les usagers à y participer massivement.

Dans un vœu commun de la majorité municipale, qui sera présenté lors du Conseil Municipal du 25 septembre, il sera notamment demandé au Gouvernement de retirer le projet de loi, d’ouvrir un grand débat public et d’accepter que l’avenir de La Poste soit décidé par les citoyens dans le cadre d’un référendum.