L'annonce de la suppression de 800 emplois d'ici 2011 de l'unité de fabrication de puces électroniques pour le secteur automobile de la société Freescale a fait réagir très rapidement le Maire de Toulouse et sa majorité municipale, qui ont découvert en même temps que les salariés, l’ampleur et les conséquences de cette décision draconienne de fermer d’ici trois ans le site de production. Cette annonce a suscité une très vive inquiétude parmi les Toulousains. Le Maire de Toulouse et Thierry Cotelle Adjoint au développement économique, ont voulu répondre à ces interrogations légitimes et analyser les implications sociales pour notre ville…
P. Cohen a précisé que la Municipalité de Toulouse entendait apporter aux salariés de Freescale un soutien « sans faille » voulant, aussi mettre à profit le délai de trois ans, pour aider à trouver les investissements nécessaires au maintien de l’activité et encore de participer, voire d’impulser, une dynamique pour le développement des filières de Freescale dans le cadre de la Communauté Urbaine...
Le Maire de Toulouse se dit prêt à rencontrer la direction américaine de Freescale aux USA, afin d’infléchir cette décision, rappelant que les trois collectivités Région Département et Mairie avaient aidé Freescale à investir dans le domaine de l’innovation.
« Nous ne pouvons pas nous contenter de laisser Freescale, fermer l'unité de production dans trois ans et continuer de développer, à Toulouse, l'unité de recherche et de développement. Ils ne peuvent pas d'un côté garder cette unité, bénéficiant du dynamisme institutionnel et universitaire de Toulouse, et de l'autre laisser tomber la production qui en est l'aboutissement. »
« Il convient aujourd’hui – dira enfin, Pierre Cohen - de mesurer les conséquences sociales et l’impact sur la ville, qui s’est très fortement impliquée notamment au niveau des services de transports ou encore des infrastructures… »
