Sans conteste, la cause des enseignants chercheurs rassemble fortement la communauté universitaire.A Toulouse, un grand nombre d’étudiants (plus de 3000…) des trois facultés se sont mobilisés, ce mardi, au lendemain de l’AG des enseignants et des personnels de l'université du Mirail.
A l'unisson de la mobilisation nationale des enseignants-chercheurs et des étudiants, la pression monte dans toutes les facs de la région.
Au cœur des débats, les effets de la loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités (LRU), la réforme du statut des enseignants chercheurs et la réduction des moyens des facs.
En effet, passant outre les alertes répétées lancées par la communauté universitaire et scientifique, ces dernières semaines, le Président de la République et son gouvernement prennent une nouvelle fois le risque de faire passer en force des réformes, dont l’impact sur nos universités et laboratoires est largement négatif.
Ce que demandent les enseignants-chercheurs, les personnels des universités et des organismes de recherche, est simple et légitime, à savoir :
-Suspendre les réformes en cours, rétablir les emplois scientifiques supprimés et ouvrir une véritable concertation avec le gouvernement…
Romain CUJIVES - Conseiller Municipal Délégué à la Vie étudiante et le groupe SRR (Socialiste, Radical et Républicain) à la mairie de Toulouse, apportent leur entier soutien au mouvement en cours et demandent une nouvelle fois, au gouvernement, un moratoire des réformes engagées et le gel des suppressions d’emploi dans la fonction publique. (Dans un contexte global, ce sont quelques 900 postes qui sont supprimés dans l’enseignement supérieur).
