Michel Pech, Conseiller Municipal Délégué, Mémoire et Monde Combattant, a donc repris le flambeau de Jean-Jacques Mirassou élu récemment au Sénat. Immédiatement Michel Pech s’est fait le porte parole de la majorité municipale, face aux velléités de la droite de revisiter la mémoire et son devoir avec une proposition claire et précise : supprimer un grand nombre (presque toutes ?) de commémorations en s’inspirant du modèle Américain, avec un Mémorial Day, ou plutôt trois. Pas question disent, Michel Pech et les élus de la majorité de Pierre Cohen, dans l’esprit du vœu qui avait été déposé par J.J Mirassou et adopté lors du conseil municipal du 26 septembre dernier.
Michel Pech s’exprime en répondant à trois questions…
Pourquoi est il important de conserver l’ensemble des dates commémoratives ?
Il est important de conserver la mémoire des évènements marquants de notre histoire car ces dates, ces commémorations sont des bornes qui marquent le chemin emprunté, celui de l’histoire, de notre histoire !
A titre d’exemple, comment concevons nous les guerres Napoléoniennes ? Comme une épopée glorieuse et l’on oublie de dire qu’il s’agissait d’une vaste opération impérialiste qui a provoqué la mort de millions d’hommes. Quand on perd le souvenir, il ne reste plus que l’histoire révisée et l’on prend le risque que la mémoire ne devienne sélective : Austerlitz plutôt que la retraite de Russie ! Ne reste plus en définitive que la propagande nationaliste !
Concernant la « der des der », on sait que dans notre pays il n’y a plus de poilus vivants… Plus de témoin de cette guerre 14/18…
Michel Pech s’exprime en répondant à trois questions…
Pourquoi est il important de conserver l’ensemble des dates commémoratives ?
Il est important de conserver la mémoire des évènements marquants de notre histoire car ces dates, ces commémorations sont des bornes qui marquent le chemin emprunté, celui de l’histoire, de notre histoire !
A titre d’exemple, comment concevons nous les guerres Napoléoniennes ? Comme une épopée glorieuse et l’on oublie de dire qu’il s’agissait d’une vaste opération impérialiste qui a provoqué la mort de millions d’hommes. Quand on perd le souvenir, il ne reste plus que l’histoire révisée et l’on prend le risque que la mémoire ne devienne sélective : Austerlitz plutôt que la retraite de Russie ! Ne reste plus en définitive que la propagande nationaliste !
Concernant la « der des der », on sait que dans notre pays il n’y a plus de poilus vivants… Plus de témoin de cette guerre 14/18…
Alors le devoir de mémoire passe t-il par ces commémorations ?
Aujourd’hui hélas il ne reste plus, c’est vrai, de témoins de la guerre de 14/18, nous avons le devoir de conserver non pas l’image d’un nationalisme exacerbé des deux côtés, mais le souvenir de cette immense boucherie de l’histoire qui a causé des millions de morts… Nous avons aussi le devoir de perpétuer le souvenir des acteurs, des victimes, des jalons sanglants qui ont bâti notre société.
Concentrer toutes les cérémonies en trois événements ainsi que le voudrait Nicolas Sarkozy, c’est surtout faire peu de cas de pans entiers de l’histoire de cette société, la Shoa, l’abolition de l’esclavage…
C’est dans cet esprit que Pierre Cohen et son équipe municipale, s’élèvent contre les conclusions du rapport Kaspi, commandé par le gouvernement, visant un allégement des commémorations. Ce rapport a été rendu et qu’a t’on découvert ? La proposition de supprimer l’ensemble des cérémonies et de ne garder que ces trois dates dans lesquelles seraient concentrées toutes les cérémonies : Ce serait le 11 novembre, le 8 mai et le 14 juillet.
Pour nous, et là je parle au nom de Pierre Cohen et de la municipalité de Toulouse, il n’en est pas question !
Aujourd’hui hélas il ne reste plus, c’est vrai, de témoins de la guerre de 14/18, nous avons le devoir de conserver non pas l’image d’un nationalisme exacerbé des deux côtés, mais le souvenir de cette immense boucherie de l’histoire qui a causé des millions de morts… Nous avons aussi le devoir de perpétuer le souvenir des acteurs, des victimes, des jalons sanglants qui ont bâti notre société.
Concentrer toutes les cérémonies en trois événements ainsi que le voudrait Nicolas Sarkozy, c’est surtout faire peu de cas de pans entiers de l’histoire de cette société, la Shoa, l’abolition de l’esclavage…
C’est dans cet esprit que Pierre Cohen et son équipe municipale, s’élèvent contre les conclusions du rapport Kaspi, commandé par le gouvernement, visant un allégement des commémorations. Ce rapport a été rendu et qu’a t’on découvert ? La proposition de supprimer l’ensemble des cérémonies et de ne garder que ces trois dates dans lesquelles seraient concentrées toutes les cérémonies : Ce serait le 11 novembre, le 8 mai et le 14 juillet.
Pour nous, et là je parle au nom de Pierre Cohen et de la municipalité de Toulouse, il n’en est pas question !
C’est une sorte de mémorial day à la française qui est préconisé par le rapport Kaspi, avec ces 3 dates retenues pour les commémorations officielles ?
Pourquoi devrions nous diminuer les commémorations alors que des associations sont là pour les organiser et protéger le devoir de mémoire? La communauté française ne peut choisir de commémorer telle date plutôt qu’une autre sans manquer de respect à des Français qui sont morts pour elle.
A l’heure où notre pays doit continuer de lutter contre le racisme , l’antisémitisme et contre l’oubli, les commémorations sont autant de moments précieux qui rassemblent des générations et permettent de réfléchir aux attitudes qui ont permis l'horreur. Nous refusons d’ouvrir une concurrence mémorielle, savoir qui sera digne d’un travail de mémoire des jeunes générations, qui ne l’est pas et l’idée même que des morts pour la France, pour la liberté, pour l’égalité ou pour la fraternité puissent être oubliés.
La Mairie de Toulouse entend aider les associations dans les quartiers afin que des cérémonies au fort pouvoir symbolique perdurent pour pouvoir réunir les habitants de tous horizons et bien sûr y associer les scolaires.
Nous disons non à la mise en concurrence de la mémoire, nous refusons l’instauration de « mémorial day » à la mode Française !
Pourquoi devrions nous diminuer les commémorations alors que des associations sont là pour les organiser et protéger le devoir de mémoire? La communauté française ne peut choisir de commémorer telle date plutôt qu’une autre sans manquer de respect à des Français qui sont morts pour elle.
A l’heure où notre pays doit continuer de lutter contre le racisme , l’antisémitisme et contre l’oubli, les commémorations sont autant de moments précieux qui rassemblent des générations et permettent de réfléchir aux attitudes qui ont permis l'horreur. Nous refusons d’ouvrir une concurrence mémorielle, savoir qui sera digne d’un travail de mémoire des jeunes générations, qui ne l’est pas et l’idée même que des morts pour la France, pour la liberté, pour l’égalité ou pour la fraternité puissent être oubliés.
La Mairie de Toulouse entend aider les associations dans les quartiers afin que des cérémonies au fort pouvoir symbolique perdurent pour pouvoir réunir les habitants de tous horizons et bien sûr y associer les scolaires.
Nous disons non à la mise en concurrence de la mémoire, nous refusons l’instauration de « mémorial day » à la mode Française !
