Alexandre MARCIEL - Adjoint au Maire chargé des travaux, de la voirie, de la propreté et de l’éclairage public a proposé au conseil municipal, réuni vendredi au Capitole, une délibération importante concernant la création d’une centrale hydroélectrique sur la Garonne.
Il s’agissait donc, d’approuver le dossier de consultation relatif à l’intervention d’un bureau spécialisé pour assurer la maîtrise d’œuvre de la réalisation d’une centrale hydroélectrique sur l’un des bras de la Garonne, au niveau de la chaussée de la Cavaletade, en amont de l’actuelle usine du Ramier.
Cette opération, estimée aux alentours de quatre millions d’euros, permettra à la ville d’augmenter sa production d’énergie propre, mais aussi de re-remplir en période d’étiage un bras mort autrefois alimenté par le pompage d’AZF. La réalisation de passes à poisson assurera la montaison et la dévalaison des poissons migrateurs.
La production de cette future centrale est estimée à 7 GWh par an. La production moyenne de l’usine du Ramier est aux alentours de 22 GWh par an. Rappelons aussi que la ville produit avec la SETMI (usine d’incinération) l’équivalent de 13 GWh. Ainsi, ce ne sont pas moins de 42 GWh d’énergie propre qui seront ainsi produits par la Ville de Toulouse.
Il convient d’apprécier cette production au total de 42 GWh, en la comparant par exemple, avec la consommation électrique moyenne annuelle nécessaire à l’éclairage public toulousain, soit 43 GWh par an.
Une initiative qui va bien dans le sens du développement durable et qui finalement ne fait que renouer avec l’histoire hydroélectrique toulousaine du début du XXème siècle (1917) …
La mise en œuvre de ce dossier s’accompagnera bien entendu d’une extrême vigilance de la Ville, avec l’ensemble des partenaires concernés, notamment dans le respect des lois environnementales, des lois sur la pêche, des lois sur l’eau…