La semaine dernière, le député-maire de Toulouse, Pierre Cohen, s’est déplacé avec Claude Touchefeu, adjointe au maire chargée de la solidarité et de la politique de la Ville, sur les bords du Canal du Midi dans le secteur de la gare Matabiau pour rencontrer les personnes en errance qui y ont établi un campement.
« Je me suis rendu sur les lieux d’abord par souci républicain : on ne doit pas abandonner ces populations dans la misère. Notre second souci relève de la sécurité, de l’hygiène et de la santé de ces personnes. Ce campement les met en danger et ne peut donc pas constituer une solution aussi momentanée soit-elle. »
Nous avons posé un ultimatum car les conditions de vie y sont impossibles. Cette période est consacrée au travail social pour répondre au cas par cas car chacun des « habitants » de ce campement a une problématique bien personnelle. Le dispositif d’accueil s’appuie sur les services de la Ville (veille sociale dépendant du Centre communal d’actions sociales), en étroite relation avec les associations concernées par ces questions diverses de l’errance. Il permet un temps d’écoute et de recherche de solutions spécifiques. Ces acteurs sociaux travaillent toute l’année auprès de ces populations. Des solutions sont trouvées grâce aux centres d’hébergement, au restaurant social municipal de l’Ile du Ramier mais aussi au volontariat des associations comme, par exemple, les petits-déjeuners du Secours catholique ou les visites du GAF. Je m’appuie sur leur savoir-faire pour essayer de trouver au plus vite des solutions. Contrairement à ce qui peut être dit, la mairie prend le problème à bras le corps pour trouver des réponses pérennes au problème de l’errance.
Nous sommes bien conscients que les moyens aujourd’hui font défaut. Les infrastructures n’ont pas suffisamment évolué face à la pauvreté et l’errance. A travers nos discussions avec nos partenaires - l’Etat et le Département -, nous souhaitons être une force de proposition pour mettre en œuvre une politique sociale plus cohérente. Nous travaillons pour trouver les bonnes décisions à prendre pour résoudre le problème du logement social et du logement d’urgence à moyen et long terme.
Aujourd’hui nous ne sommes qu’à la première étape d’un processus pour trouver à ces personnes un accueil et un accompagnement. »