Pendant la campagne électorale, que n’a-t-on entendu de la part de la droite ? Nous étions prêts, prédisaient-ils, à augmenter de 60 % les impôts locaux… Et bien c’est l’inverse qui s’est produit : augmentation zéro pour les impôts et provision de 15 Millions d’euros pour notre priorité concernant les transports.
Préparé en quinze jours, le budget primitif que nous avons adopté reste un budget de transition. Mais nous avons voulu toutefois qu’il manifeste déjà deux engagements : la préservation du pouvoir d’achat des toulousains et l’audace budgétaire en matière de transports.
Préservation du pouvoir d’achat : En maintenant pour 2008 les taux votés en 2007, sachant que l’Etat a pour sa part actualisé de 1,6 % les bases d’imposition, nous rompons avec la pratique antérieure de la droite qui était celle d’une actualisation, chaque année à la hausse. Moment savoureux de notre conseil municipal, l’opposition s’est alors inquiétée que l’on n’augmente pas les impôts. Curieusement, notre volonté de faire de Toulouse une ville moins chère, a rencontré l’hostilité de la droite qui nous a reproché de baisser les impôts alors qu’il y a quelques semaines encore, elle s’empressait de dire le contraire aux Toulousains.
Audace budgétaire : En inscrivant une somme de 15 millions d’euros en faveur du transport et des déplacements, nous démontrons notre volonté d’améliorer la mobilité des toulousains et d’adresser un signal fort à la veille de la tenue des assises de la mobilité prévues en Juin. Les transports relèvent d’abord de la compétence de la communauté d’agglomération. Mais la ville de Toulouse a une autre volonté. Celle de sceller le pacte de nouveaux engagements dans le cadre d’une nouvelle gouvernance en faveur du développement solidaire de notre métropole régionale.