lundi 2 novembre 2009

« S’attaquer à la poste c’est s’attaquer à un symbole fort de notre république. »


17000 Toulousains, 2,3 millions de Français s’étaient exprimés le 3 octobre dernier lors d’une votation citoyenne, pour affirmer leur attachement au service public postal. Aucune réponse n’a été apportée à ce jour par le président de la république et son gouvernement, si ce n’est le mépris de cette volonté populaire. Les français refusent de voir se déliter encore un peu plus leurs services publics.

« S’attaquer à la poste c’est s’attaquer à un symbole fort de notre république. », c’est ainsi que François Briançon, président du groupe socialiste, radical et républicain à la mairie de Toulouse dénonce la volonté de changement de statut de la poste.

Malgré le succès historique de cette votation citoyenne, le gouvernement maintien son projet de loi visant à réformer le statut de La Poste en société anonyme.

C’est pourquoi une nouvelle campagne de mobilisation, intitulé « j’écris au président », est organisé jusqu’au 7 novembre par l’ensemble de la gauche rassemblée ; rassemblement auquel participent activement les élus du groupe socialiste, radical et républicains.
Le président ne veut pas entendre ses citoyens, alors nous lui écrivons pour demander le retrait de ce projet de loi, l’ouverture du débat public et la tenue d’un référendum sur l’avenir du service public postal.

Les élus du Groupe socialiste, Radical et républicain de la mairie de Toulouse se sont mobilisés dès samedi pour écrire au président de la république et demander l’organisation d’un référendum sur le service public postal.

La légitimité de la parole des français ne doit pas être dénigrée plus longtemps. Les français doivent être entendus et consultés officiellement pour décider de l’avenir de La Poste.
Nous appelons donc tous les Toulousains à exiger l’organisation d’un débat public et d’un référendum sur l’avenir du service public postale, en écrivant eux aussi une carte postale au Président de république.