Les salariés de Météo France sont en grève toute la semaine pour protester contre le projet de restructuration de l’établissement. Pas moins de la moitié des centres départementaux seront fermés d’ici à 2017, ainsi que le prévoit la direction de Météo France. En outre il est prévu de ne pas remplacer, un départ à la retraite sur deux.Le groupe Socialiste Radical et Républicain à la mairie de Toulouse, avait anticipé cette restructuration et lors du Conseil Municipal du 20 juin dernier, François Briançon Président du groupe avait présenté un vœu dans lequel il s’inquiétait des velléités de la direction de démanteler un outil dont les missions concourent à la sécurité des personnes et des biens. Le récent Grenelle de l’environnement avait d’ailleurs qualifié ces missions « d’incontournables ».
Au nom du groupe SRR, F.Briançon, craignait que : « Cette décision qui n’épargne pas les huit centres situés à proximité du siège central de Toulouse suscite l’inquiétude légitime des salariés et serait de nature à pénaliser les activités du centre toulousain qui, selon les employés, perdrait en qualité et en précision. »
En effet, contrairement à la direction de Météo-France qui parie sur les progrès scientifiques, les personnels considèrent que les évolutions technologiques ne sont pas de nature à remplacer les prévisionnistes ; qu’aucune modélisation ne peut remplacer l’expérience et l’expertise humaine notamment pour la prévision très fine qu’exige les phénomènes dangereux de plus en plus fréquents.
Il est donc à craindre qu’une modification de l’implantation territoriale par la suppression de certains centres de notre région n’altère la qualité du service rendu aux Toulousains.
C’est dans cet esprit que le Conseil Municipal de Toulouse avait demandé au gouvernement de maintenir les moyens humains et matériels du service public météorologique à Toulouse et dans sa région.
