Toulouse n'a jamais soutenu l'esclavage et ce depuis le XIIIe siècle. En effet, la Ville rose avait un droit qui lui a été très souvent contesté : tout esclave qui parvenait à s'introduire dans les murs de la ville devenait libre et son maître perdait tous ses droits sur lui. En 1226, le pouvoir municipal toulousain a posé cette coutume et les Capitouls s'y sont toujours tenus.
Lorsque en 1402, des Perpignanais leur ont intenté un procès pour récupérer quatre esclaves, ils ont perdu. Deux ans plus tard, une esclave se réfugie sous leur protection, ils refusent de la rendre à sa maîtresse. Même lorsque le gouverneur du Roussillon leur écrit de la part du Roi d'Aragon avec 50.000 florins d'or à la clé pour qu'ils renoncent à protéger les esclaves, ils refusent. Au XVe siècle, les Capitouls faisaient partie des rares défenseurs des droits de la personne humaine