L’ensemble des Partis de gauche a stigmatisé cette provocation injurieuse.
Pour le Groupe Socialiste Radical et Républicain à la Mairie de Toulouse, son Président François Briançon a réagi en ces termes :
« Avant d’utiliser l’image et détourner la pensée de Jean Jaurès, Louis Aliot, candidat frontiste aux élections européennes, aurait mieux fait de méditer cette phrase de Romain Gary : « le patriotisme c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres ».
La malhonnêteté intellectuelle n’a pas de limite au Front national.
Que le candidat d’un parti discrédité tente de se construire une notoriété par provocation n’a rien de surprenant ; les électeurs ne s’y laisseront pas prendre.
En 2009, année Jaurès à Toulouse ils pourront découvrir, ou redécouvrir, le discours humaniste de ce grand homme politique … bien éloigné des injonctions d’exclusion et les cris de haine du Front National. »